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RM & T? RM pour Record Management, T pour traduction, T pour transparence.
Ce billet vise à promouvoir au sein des institutions et
organisations internationales marquées par la multiplicité des langues, une
filière cohérente de rédaction, traduction, édition ainsi qu'une meilleure
transparence et un accès aux documents plus facile et plus pertinent.
S'appuyant sur le « Record Management » (RM), le défi est de mieux
répondre aux besoins des citoyens et des entreprises si possible dans leur
langue et selon leur culture.
Sa motivation profonde repose sur le
besoin de valorisation et de
réutilisation des information du secteur public (directive dite
« PSI ») mais aussi sur la recherche d'une démocratie plus
participative par un accès intelligible au processus d'élaboration du droit, à
son évolution dans le temps et à son contexte.
RM et T pour traduction
Bien traduire suppose une bonne connaissance du contexte
mais surtout un texte source compréhensible. Or le rédacteur est souvent amené
à rédiger dans une autre langue que sa langue maternelle. L'utilisation de
fragments préexistants dûment certifiés est de nature à contribuer à la qualité requise pour la langue source.
Pourquoi traduire alors que de nombreux fragments existent
déjà et qu'il suffirait de les réutiliser après validation par la
traducteur?
Encore faut-il donner un accès rapide et pertinent à ce
fonds des fragments pour le rédacteur comme pour le traducteur. Tel pourrait
être l'une des finalités d'un RM ou d'un galaxie de RM liés entre eux au sein
de l'Union européenne (UE).
Les rédacteurs et traducteurs sont disséminés au sein d'un
multitude d'institutions et d'agences mais aussi dans le monde extérieur
(experts, consultants, traducteurs free lance...). Ces fonctionnalités
devraient donc être offertes librement
via l'Internet et pour être inter-opérables. Elles doivent s'appuyer sur des
standards. Les ressources linguistiques ainsi préparées, pourraient être alors
utilisables non seulement par les institutions et agences de l'UE mais aussi
par les PME exportatrices, les ONG, la société civile ...
RM et T pour Transparence
Au nom du règlement 1049/2001 mais aussi de la directive
« PSI », s'inspirant du droit anglo-saxon , des registres des
documents ont été mis en place dans les principales institutions de l'UE. Ces
outils permettent une recherche élémentaire au sein de telle ou telle
institution mais pas de recherche croisée alors que les procédures législatives
impliquent le « Triangle Commission-Parlement-Conseil ». Les
classifications ne sont en effet pas coordonnées entre ces trois pôles du
pouvoir législatif. En outre aucun lien n'est posé avec les travaux des
parlements nationaux pourtant appelés à transposer dans le droit national les
directives de l'Union. Par ailleurs les nombreux rapports et études étayant les
procédures ne sont pas enregistrés de façon cohérente et complète. Enfin aucun
dispositif de notification thématique et ciblé (par email et/ou flux RSS) n'est
à ce jour disponible: cela ne facilite pas le suivi, la participation et la
réutilisation des « PSI » par la société civile .
Les lois et règlements européens en vigueur représentent
un acquis de quelques 10.000 actes disponibles dans toutes les langues
officielles. A l'image du droit national bon nombre de ces actes modifient des
textes pré-existants. La connaissance du droit applicable implique donc un
collationnement méticuleux et fastidieux des variations historiques. L'UE
procède certes à une consolidation des textes en vigueur mais avec retard. Là
encore, le recours à un « RM » permet une consolidation des textes
juridiques sans retard. L'exemple fédéral canadien est la preuve tangible d'un
tel service.
T comme traduction, T comme transparence, une mise en
oeuvre coordonnée du RM est de nature à faciliter les desseins des autorités
publiques, de la société civile et des opérateurs économique en Europe.
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