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Dans une très intéressante tribune publiée par The New
Republic, l’éminent professeur de droit, Lawrence Lessig, fondateur du Centre pour l’internet et
la société à l’école de droit de Stanford, revient sur cette “nouvelle objectivité que constitue la transparence des
données”, comme la définissait David Weinberger. Une transparence
revivifiée par ce mouvement pour la libération des données publiques dont les
projets de la Sunlight
Foundation , de data.gov
ou de Apps for
Democracy sont les nouveaux emblèmes. Mais qu’est-ce que la transparence
implique ? Est-elle aussi légitime que semblent nous le dire ses partisans ? Ne
risquons-nous pas d’entrer dans une nouvelle ère où la transparence risque plus
de devenir une tyrannie qu’une vertu ?
“Incontestablement, la transparence est devenue une valeur commune à
tous les partis. Et pas seulement en politique.” Dans une passionnante tribune publiée par The New Republic,
le magazine progressiste américain, le professeur de droit Lawrence Lessig analyse le
mouvement de libération des données publiques à l’oeuvre et que soutient la Sunlight Foundation
(dont il est membre du conseil consultatif). Faut-il rappeler préalablement que
Lawrence Lessig est le concepteur des licences Creative Commons (dont le mouvement pour la
libération des données publiques fait un usage intensif) et auteur de nombreux
livres dont Culture libre et de L’avenir des idées.
Attention toutefois à ne pas jeter le
bébé d’une transparence encore fragile au niveau de l’Union avec l’eau du bain
comme le fait remarquer in fine l’un des commentaires à ce billet.
Lire la suite sur la source: http://www.internetactu.net/2009/10/20/la-transparence-a-t-elle-des-limites/ de Hubert Guillaud , InternetActu, le 20/10/09, thèmes :Débats eDémocratie données publiques intelligence des données
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