Source : OWNI.FR le 6-10-2010
Extrait relatif à la
Commission européenne. Affligeant du côté de l’Union
… Comme on ne montre jamais aussi bien la voie qu’en l’empruntant
soi-même, Andrew Rasiej, qui lui posait
les questions, lui demande comment est appliquée la directive
PSI, qui réglemente la réutilisation des informations publiques et dont la
modification prochaine mobilise la DG de Kroes. Constantijn répond à côté, en
expliquant que c’est plus de la faute des États-Membres que de la Commission si
la directive n’est pas appliquée parfaitement. Après quoi, dans une envolée que
Frédéric
Lefebvre n’aurait pas reniée, il nous informe que « sur le mobile, ça
va exceller » (sic).
Après son intervention, j’ai demandé à Constantijn si un rapport
d’étape avait été effectué suite au règlement
1049/2001, qui oblige la commission à divulguer ses propres documents.
Manque de bol, il ne connaissait pas l’existence de ce texte. Il admet que les plans de la Commission sur l’open data restent à
très long terme ; ils se calent sur l’agenda de révision de la
directive PSI. En d’autres termes, rien ne sera fait avant son examen en 2012.
A ce moment là, on aura « peut-être » un concours d’applications.
« Peut-être » que la Commission mettra en place un data.eu.
A la Commission, tout reste embryonnaire, et les
actions évoquées sont loin d’être convaincantes. Pour prendre l’exemple de Twitter, Constantijn a simplement dit que
beaucoup s’y étaient mis, et qu’ils y passaient parfois « trop de
temps ». Et lui ? « Je ne suis pas sur Twitter ».
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